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Les dix commandements de Steve Jobs
Dominique Nora – Le Nouvel Observateur
Article publié dans l’hebdomadaire du jeudi 1er septembre 2011
Affaibli par la maladie, Steve Jobs abandonne la direction opérationnelle d’Apple. Etudiant en rupture de ban, entrepreneur risque-tout, patron despote, ce visionnaire atypique a révolutionné l’industrie du numérique en rejetant les dogmes.
Différemment, tu penseras
‘Think different !’ Rien n’incarne mieux ‘l’esprit Jobs’ que sa campagne de publicité d’octobre 1997. Steve Jobs vient de reprendre les rênes d’un Apple en perdition. Il commande à l’agence TBWA/Chiat/Day une affiche et des clips télévisés où défilent les photos en noir et blanc de géants de la science, de la politique ou des arts. Aucun produit Apple n’apparaît dans ces pubs, seulement le logo d’alors : une pomme multicolore.
D’Albert Einstein à Martin Luther King, du Mahatma Gandhi à Pablo Picasso, Jobs choisit lui-même ses ‘héros’, et ce texte qui sonne comme un autoportrait : ‘En hommage aux fous. Aux rebelles. Aux fauteurs de troubles… Ceux qui voient les choses différemment. Alors que certains les voient fous, nous voyons des génies. Parce que les gens qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde sont ceux qui le font.’
Esthétique minimaliste, anticonformisme viscéral, ambition folle : né en 1955 d’un professeur de sciences politiques syrien et d’une mère célibataire qui a décidé de ne pas l’élever, la vie de Jobs, adopté à sa naissance par un couple de Californiens modestes, a été marquée par ces valeurs. C’est aussi cette (contre)culture qu’il a installée chez Apple.
Ta spécificité, tu cultiveras
La décision la plus iconoclaste et la plus identitaire de la firme de Cupertino est d’avoir toujours refusé de séparer le logiciel Mac OS de l’ordinateur lui-même.
Sous l’impulsion de son grand rival Bill Gates, le fondateur de Microsoft, la micro-informatique mondiale s’est structurée à la fin des années 1980 autour d’un autre standard – Windows – servant de cœur à une multitude d’appareils fabriqués par des constructeurs concurrents : hier IBM et Hewlett Packard, aujourd’hui Dell ou Samsung…
Convaincu de l’immense supériorité de ses produits, Steve Jobs, lui, a toujours refusé de vendre à autrui son Mac OS, le premier à utiliser des icônes conviviales, ensuite copiées par Windows. ‘J’ai toujours voulu posséder et contrôler la technologie primaire dans tout ce que nous faisons’, confiera-t-il à ‘BusinessWeek?’. Une attitude qu’il prolonge à l’ère internet.
La religion du produit, tu auras
Le rêve de Bill Gates était de mettre un ordinateur personnel dans chaque foyer, celui de Steve Jobs de construire des produits ‘démentiellement géniaux’. Sans se soucier des attentes du marché : ‘La plupart du temps, les gens ne savent pas ce qu’ils veulent avant que vous le leur montriez !’ Il fallait qu’Apple conçoive le produit capable de le bluffer lui-même.
Jobs n’aime cependant pas la technologie pour la technologie. Dans le couple des cofondateurs d’Apple, en avril 1976, l’inventeur fou, c’était ‘l’autre Steve’?: Wozniak. Jobs, lui, a eu l’art de transformer les trouvailles de son ami en produits utiles. ‘Il faut une culture très orientée produit, même dans une société de technologie’, a-t-il toujours affirmé.
La beauté, tu honoreras
Dans sa première maison, à Palo Alto, le jeune Steve n’avait presque pas de mobilier, il couchait sur un matelas par terre, mais il accrochait aux murs des photos en noir et blanc signées Ansel Adams.
Son sens de l’esthétique s’exprime aussi bien dans la manière dont il se nourrit (il est végétarien), dont il s’habille, avec ses sempiternels polos noirs, dans le dessin de ses produits ou l’escalier de verre de ses Apple Stores. A ses débuts, Steve apportait ce souci de pureté jusque dans le design des circuits intégrés de ses Apple II, ou l’agencement de ses chaînes de montage !
A cette époque, l’idée même qu’un ordinateur doive être beau était saugrenue. Depuis 1998 et la ligne des iMac oblongs aux couleurs acidulées, c’est le designer britannique Jonathan Ive qui règne sur le look Apple. Mais, attention, pas question de faire joli pour faire joli ! La beauté des formes et des matériaux doit aussi être un gage de facilité d’utilisation. Elégance, sobriété, convivialité : capable de s’enthousiasmer pour le design d’une machine à laver Miele, Jobs a toujours gardé le point de vue de l’usager.
L’innovation, tu chériras
Comme beaucoup d’entrepreneurs de la Silicon Valley, Jobs vénère l’innovation. Il a toujours été le premier à se débarrasser des technologies qu’il estimait dépassées : les disquettes remplacées par des clés USB, ou la souris transformée en Trackpad… Question d’état d’esprit : ‘L’innovation n’a rien à voir avec la quantité de dollars que vous consacrez à la R&D […]. Ce n’est pas une question d’argent. Cela dépend des hommes, du leadership et de ce que vous avez pigé.’
Apple est le seul acteur de l’informatique traditionnelle à avoir réussi son virage internet. Il a compris, avant tout le monde, que l’ère du PC appartenait au passé. Et il a su imaginer à la fois les outils internet et leur modèle économique : de la musique en ligne sur iPod à la multitude d’applications pour iPhone et iPad, sur lesquelles Apple touche une commission de 30%.
Ton sillon, tu creuseras
Le manque de compatibilité du Macintosh avec le monde des PC sous Windows a condamné Apple à une part de marché confidentielle, hier 3%, aujourd’hui environ 8%. Professant qu’il fabriquait des BMW… pas des Volkswagen, Jobs a toujours affecté de s’en moquer.
Encore fallait-il, pour que cela ne tue pas Apple, faire de grosses marges sur chaque produit. Ce qui est devenu vrai à partir de l’iMac. Ensuite, grâce au coup de génie de l’iPod-iTunes, Steve Jobs s’est octroyé 80% du marché du téléchargement légal de musique. Succès réédité avec l’iPhone, puis l’iPad.
L »App Store’ est une véritable vache à lait. Avec un bénéfice net de 7,7 milliards de dollars pour des ventes de 28,5 milliards sur le seul trimestre clos en juin 2011, Apple est une des entreprises les plus profitables au monde. Et son trésor de guerre s’élève à 76 milliards de dollars !
Tes propres magasins, tu développeras
La crise économique vide les magasins ? Pas les Apple Store. Les ventes des quelque 300 boutiques Apple sur la planète battent des records. En 2001, pourtant, pas un analyste ne pariait sur leur réussite. Les rares constructeurs informatiques à s’y risquer s’en étaient mordu les doigts.
Qu’importe. ‘Steve Jobs était persuadé que si les consommateurs pouvaient manipuler ses Mac, ils seraient conquis’, dit l’analyste Tim Bajarin, de Creatives Strategies. Service de qualité, ambiance de cybercafé, Apple est le seul constructeur informatique chez qui l’on peut prendre rendez-vous pour faire réparer son appareil, ou s’en faire expliquer le fonctionnement.
L’échec, tu sublimeras
Steve Jobs ressemble à ces héros hollywoodiens secoués par les épreuves, mais qui ne s’avouent jamais vaincus. En 1985, il est viré d’Apple par John Sculley, le président qu’il avait lui-même recruté chez Coca-Cola. Il confessera plus tard aux étudiants de Stanford : ‘J’avais perdu ce qui était le centre de toute ma vie d’adulte et j’étais anéanti.’
Pas pour longtemps : il créé NeXT Computer quelques mois plus tard, et rachète Pixar à George Lucas l’année suivante ! Même combativité, dix ans plus tard, quand il reprend les commandes d’un Apple moribond. Ou quand il apprend en 2004 qu’il est atteint par une forme rare de cancer du pancréas.
Sans compromis, tu dirigeras
‘Hero-Shithead-Roller coaster?’, littéralement «?Héros-Tête de merde-Montagnes russes?» : c’est l’expression inventée par les collaborateurs de Steve Jobs, pour décrire son style de management. Véritable dictateur, il règne sur une équipe aux ordres, transie d’admiration.
Délais impossibles, diktats sur les performances, contrôle absolu des détails… Les anciens d’Apple racontent des scènes d’insultes, d’humiliation et de licenciements, auxquels seuls les surdoués ont résisté. ‘Ce n’est pas toujours facile de travailler avec Steve’, reconnaît Jay Elliot, ex-collaborateur d’Apple et fondateur de Migo Software. ‘On ne change pas le monde en étant gentil’, aime à répéter le Français Jean-Louis Gassée, ex-numéro deux d’Apple.
Secret, tu resteras
Peu de patrons ont fait autant de unes de magazines. Pourtant, Apple est la seule entreprise au monde à ne jamais communiquer en dehors de ses annonces millimétrées pour ses produits et de grand-messes rituelles, où Steve Jobs fait son show devant une foule de fans triés sur le volet. Sinon, motus. Parler à la presse est un motif de licenciement.
En revenant chez Apple, Jobs avait affiché dans son bureau un poster de la Seconde Guerre mondiale : ‘Loose lips might sink ship’ (‘Le bavardage peut couler le navire’). Jobs lui-même ne s’est réellement livré qu’une fois, devant les étudiants du campus de Stanford. Son conseil : ‘Votre temps est limité, alors ne le perdez pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre. Ne vous laissez pas piéger par le dogme.’ Et surtout : ‘Restez affamés, restez fous !’
L’Apple d’après-Steve saura-t-il le rester ? Le jour de sa nomination, son successeur désigné, Tim Cook, a promis à ses troupes : ‘?
Steve a bâti une entreprise et une culture qui ne ressemblent à aucune autre dans le monde, et nous allons rester fidèles à cela – c’est notre ADN.’ Good luck !

Janvier 2011, meilleurs vœux pour cette nouvelle année
L’année dernière, nous avions souhaité vous associer dans notre compréhension du “néo-vocabulaire” dit instantané qui fait rage, en particulier sur la toile, lol, mais aussi sur tous les médias électroniques. Cette année, comme un pied de nez, mais aussi un contre-pied, cela nous fait plaisir de vous transmettre quelques mots du vocabulaire provençal, la langue du pays où nous vivons, que nous chérissons tant. Nul doute que certaines de ces truculences linguistiques intégreront votre vocabulaire en cette année 2011 que nous vous souhaitons belle, chaleureuse, tendre, gourmande et passionnante !
Belle année 2011 à toutes et à tous !
L’équipe de made in mouse ®
agachon
lieu d’où l’on observe, poste de chasse. “Être à l’agachon”, c’est être à l’affût.
aganter
empoigner, saisir, attraper ou encore se faire attraper. “Agante-moi les alibofis !” peut-on entendre dans des situations chaudes…
alibofi
en général, elles marchent par deux : si ma tante en avait, ce serait mon oncle. “Il commence à me casser les alibofis !”

Un bouquin utile, une méthode pour améliorer son rapport à l’écriture
signé Christophe Cachera
‘Avez-vous remarqué ? Nous écrivons de plus en plus. Il y a quelques décennies, certains prévoyaient que l’invention du téléphone, de la radio et de la télévision entraînerait la mort de l’écrit.
Raté ! C’est même exactement le contraire. L’informatique a multiplié les modes de communication qui passent par les mots. Courriels, blogs, SMS, sites s’ajoutent aux mémos, rapports, articles, lettres qui n’ont jamais disparu. Résultat : nous passons tous de plus en plus de temps à écrire ou à lire. Et nous perdons souvent beaucoup de temps parce que nous n’avons pas vraiment appris.
à l’école primaire, nous avons appris à former les lettres, les syllabes et les mots. Puis, nous avons appris la conjugaison, la grammaire. Nous avons fait des dictées. Nous avons rédigé des rédactions, des commentaires de textes, des dissertations. Mais personne ne nous a enseigné à communiquer par les mots, pas plus aux littéraires qu’aux matheux, aux philosophes qu’aux scientifiques. Devant une page blanche – ou un écran vide – nous sommes souvent désemparés, lents, sans technique.
Précisément, dans ce livre, Christophe Cachera explique, raconte, démontre les techniques pour accrocher l’intérêt du lecteur, pour rendre clair un thème complexe. Il vous donne les clés pour maîtriser l’écrit. Et ce sont les bonnes clés. Les mêmes qu’il utilise pour rendre ce livre concret, drôle, pratique, vif, et par dessus tout utile. C’est un bouquin qui tient ses promesses. Grâce à ces techniques, je parie que vos mots auront davantage de poids, de force. Que vous écriviez des propositions commerciales, des communiqués de presse, des manuels ou des compte-rendus, vos textes seront plus directs et plus efficaces. Et vos lettres d’amour aussi.
La langue française offre une mécanique magnifique. à condition de connaître le mode d’emploi. Alors à vos stylos, à vos crayons, à vos plumes, à vos claviers…’
Ouvrir un article paru dans le magazine ‘Elle’ du 17 septembre 2010

Le code QR, un signe de plus en plus répandu
Le code QR (ou QR Code en anglais) est un code-barres en deux dimensions (ou code à matrice) constitué de modules noirs disposés dans un carré à fond blanc. Le nom QR est l’acronyme de l’anglais Quick Response, car son contenu de données peut être décodé rapidement.
Destiné à être lu par un lecteur de code QR, un téléphone mobile, ou un smartphone, il a l’avantage de pouvoir stocker plus d’informations qu’un code à barres.
Le code QR a été créé par l’entreprise japonaise Denso-Wave en 1994 pour tracer les pièces de voiture dans les usines de Toyota.
En 1999, Denso-Wave a publié le code QR sous licence libre, cela a contribué à la diffusion du code au Japon. Ensuite, à la fin des années 2000, il est devenu l’un des codes bidimensionnels les plus populaires dans le monde, et les applications de lecture de codes QR sont souvent déjà installés par les fabricants dans les téléphones mobiles.

Octobre 2010, Les caves Bailly Lapierre à l’honneur
Un sujet relatif à l’originalité et à la destination de ces carrières souterraines uniques (4 hectares, à deux pas de l’Yonne et d’Auxerre) ou l’on concocte des Crémants de Bourgogne fameux… Cela fait maintenant quelques années que nous avons entrepris le repositionnement de son image de marque.
La formule magique de l’industrie du luxe : petit logo = produit cher
La taille du logo d’un produit de luxe est-elle inversement proportionnelle à celle du portefeuille de son acquéreur ?
Cette question a fait objet d’une savante étude menée par des étudiants de l’Université de Chicago. Ses résultats, calculés au millimètre près, ont été présentés jeudi 17 juin par Jean-Noël Kapferer, expert mondial des problèmes de marques, lors d’un colloque organisé par Ipsos, HEC Paris et l’association des professionnels du luxe à l’Opéra Garnier de Paris.
Ils sont des plus instructifs. Les chercheurs ont analysé les 236 sacs à main vendus sur le site américain de commerce en ligne de Louis Vuitton (LVMH) et les 229 sacs vendus par la marque Gucci (PPR). Ils ont ensuite mesuré la taille du logo, effectué un ratio par apport aux mesures des sacs à main et rangé ces données sur une échelle, graduée de 1 à 7 en fonction du caractère plus au moins discret du logo et selon un autre critère, le prix.
Résultat : ‘Plus le logo est gros, plus le prix du sac est accessible’. Pour être plus précis, chaque centimètre de logo supplémentaire sur un sac Gussi réduit son prix de 122 dollars (98 euros). Pour Louis Vuitton, le centimètre supplémentaire fait moins diminuer le prix du sac (26 dollars seulement).
Les Mercedes aussi
La règle s’applique aussi aux voitures de luxe. La même étude a été élargie aux Mercedes. Le logo placé à l’avant de la Class A mesure précisément 13 centimètres, tandis que celui du cabriolet Class E n’est que de 5,5 centimètres.
Ce qui fait immédiatement conclure aux auteurs de l’étude, après avoir mouliné de nombreux facteurs objectifs (taille de la voiture, puissance du moteur…), que chaque centimètre de logo Mercedes supplémentaire abaisse de 5000 dollars la facture de l’automobile.
S’il est désormais acquis scientifiquement que ‘petit logo = produit cher’, une autre étude récemment commandée par l’Association des professionnels du luxe auprès d’un millier de personnes appartenant à la catégorie des 10 % les plus riches au Royaume-Uni, en France, aux Etats-Unis et au Japon, devrait réconcilier tout le monde.
Interrogés en mars, ils étaient 75 % à considérer qu’ils avaient payé ‘trop cher’ leur dernier achat dans le luxe. éclair de lucidité de ces consommateurs fortunés ? Ou signe imparable de l’étonnante magie de certaines marques malgré la crise ? Sans doute plutôt la deuxième hypothèse, puisque ces clients ont continué à acheter.
Source : Le Monde, mardi 22 juin 2010, par Nicole Vulser

Avril 2010, made in mouse® gagne le budget de l’Interprofession des Côtes de Duras
Repositionnement de la marque, création de nouveaux outils, relations presse… nous allons dans les mois qui viennent réaliser un gros travail d’inventaire pour créer des conditions positives au développement de la notoriété de cette Appellation antique. En attendant, nous aidons l’UIVD à réussir la 20e fête des Vignerons de Duras, qui se déroulera dans le splendide château de Duras, le dimanche 8 août 2010. Venez nombreux…

Janvier 2010, meilleurs voeux pour cette nouvelle année
<XX> Salu savas
<XY> lol
<XX> lol
<XY> tu sais j’ai compilé un petit lexique du langage instantané pour que les vieux nous comprennent 😉
<XX> mdr
<XY> Les voyages forment la jeunesse, a dit un sage, mais, regrette je ne sais quel observateur, ils déforment les chapeaux (Alphonse Allais)
<XX> c sa kes k tu va pa encore inven t
<XY> très belle année à tous. Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfant. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite surtout d’être vous (Jacques Brel)
<XX> <:oP
Cliquez ici pour visualiser le petit lexique du langage instantané

A propos des marques, dans le contexte de crise actuel…
‘Cette marque est une réalité qui demeure. à divers titres et sous certaines contraintes nouvelles, elle est une véritable nécessité pour les consommateurs. Elle permet de rompre la monotonie de l’offre et elle apporte une part de plaisir au-delà de la satisfaction d’un besoin. Mais elle doit rester financièrement accessible, elle doit reconquérir les cœurs de marché, son innovation doit être réelle, il lui faut savoir tisser un lien véritable avec les consommateurs, elle doit s’inscrire dans une vision à long terme prenant en compte les enjeux de la planète, et elle doit intégrer une véritable morale du marché. Ces conditions remplies, la marque s’affirmera demain comme une véritable opportunité pour les économies du marché.’
Olivier Géradon de Vera

Novembre 2009, Paris Match, les 20 ans de l’agence made in mouse®

2009 : les armes à la main…
Jeux de mains, jeux de malins. Il faudra l’être un peu en 2009, cette fameuse année neuve. Il va falloir user des mains plus que des coudes. Comme les cycles se chevauchent, s’entrecroisent, s’accumoncellent, se déchirent et qu’on est entré dans le monde de l’exubérance irrationnelle, on vous souhaite d’avoir des armes à portée de la main. Des crayons pour parler, des tomates pour nourrir les braves et pour ne pas oublier les révolutionnaires du sud qui firent découvrir la pomme d’amour à La Bastille en 1789, des poissons pour alimenter la mémoire et ne pas oublier ce village près de Petitbonum, des bouteilles (pleines et grandes) pour nourrir le corps et l’esprit, des fourchettes pour épargner les canoés, des ballons de rugby pour jouer et sentir le pré, des couteaux pour décortiquer, des balais pour faire le ménage et beaucoup d’imagination pour se créer de la liberté, synonyme d’un bonheur éclairé… Belle année deux mille neuve.

Novembre 2008, Les Gobeloteurs à New York
Domaine Vacheron / Sancerre
Domaine David Duband / Nuits Saint-Georges
Domaine étienne Sauzet / Puligny-Montrachet
Domaine Cuilleron / Condrieu, Côte Rôtie, Saint Joseph, Cornas
Domaine des Roches Neuves / Saumur Champigny
Le Clos du Caillou / Côtes du Rhône, Châteauneuf du Pape
Domaine Michel & Stéphane Ogier / Côte Rôtie
Domaine Albert Mann / Alsace Grand Cru
Domaine du Pas de l’Escalette / Coteaux du Languedoc
Bastide du Claux / Côtes du Luberon
Cosse & Maisonneuve / Cahors
Roc d’Anglade / Languedoc
Champagne Larmandier Bernier / Champagne
et l’invité des gobeloteurs :
HdV Wines / Napa Valley
ont présenté leurs vins à New York, nous y étions. le lundi 10 novembre 2008 au Tribeca Grill
En savoir plus sur les Gobeloteurs, ce groupe de vignerons partageurs qui nous ont confié il y a quelques années la création de leur identité (le nom, le logotype) et pour qui nous réalisons, chaque année, à l’occasion de leur événement annuel, la ‘signalétique’ : invitations, carnets de dégustation, site Internet…

La Chablisienne, quelle maison !
Depuis que nous sommes impliqués avec passion dans l’univers de cette marque, nous ne cessons d’aimer les produits que nous découvrons peu à peu, compte tenu de l’immense palette proposée (Grenouilles bien sûr, Les Preuses, Montmains, Côte de Léchet, Fourchaume, Mont de milieu, Montée de Tonnerre, Vaillons, Vaulorent et tant d’autres, la minéralité à l’état pur, du soleil, du miel, de la fraise et tant d’émotions subtiles). Et nous ne cessons d’être surpris par l’intelligence collective et la détermination de ces vignerons engagés. Le grand Jacques Berthomeau, dans une belle envolée lyrique, nous met l’eau à la bouche…
(Château Grenouilles, photo Karim Houari, août 2008)